De l'imagination

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2016

ClaraLePicard

Durée : 1h05

Une réécriture de Barbe Bleue pour questionner notre rapport à la terreur

Quand on reçoit une lettre anonyme qui nous ordonne de jouer en public et qu'il se passe des choses étranges : comment ne pas céder à la terreur ?

ClaraLePicard a reçu à son domicile une enveloppe volumineuse à son nom.
Dedans, une lettre anonyme et une deuxième enveloppe. Dans la lettre anonyme, il est dit que l’autre enveloppe ne peut être ouverte qu’en présence d’un pianiste, d’une chanteuse, d’une danseuse et d’un public. Nous sommes donc ce soir au complet pour pouvoir ouvrir la deuxième enveloppe.

Ce qu’il y a dans l’enveloppe : Les partitions et indications d’un drame musical appelé Ma Barbe Bleue trouvées dans un grenier sans traces d’auteur.
Clara, Emmanuel et Maud déchiffrent les partitions et indications y compris pour la danse. Petit à petit sur le plateau apparaît la dernière femme de Barbe Bleue qui raconte sa vie. Mais elle parle d’elle comme si elle était une oeuvre d’art sur le point d’être sacrifiée et vouée à l’oubli dans un grenier.
Clara et Maud ponctuent la découverte de l’oeuvre de réflexions et réactions à son contenu et réfléchissent au mystère de cet envoi anonyme au domicile de Clara.

L’inquiétude point quand une ouvreuse apporte soudainement un cd à diffuser pour compléter l’envoi.

Avec Clara Le Picard, Maud Pizon, Emmanuel Borghi et Guilhem Jeanjean
Texte, mise en scène et scénographie : ClaraLePicard
Musique originale : Or Solomon
Chorégraphie : Maud Pizon
Assistante à la mise en scène : Anne Sophie Popon
Regard extérieur : Ghassan El Hakim
Conseiller gestuel : Daniel Larrieu
Collaboration à la dramaturgie : Laurence Perez
Lumières : Abigail Fowler
Costumes : Marion Poey
Régie générale : Guilhem Jeanjean

Écrit en résidence à Montévidéo, centre de créations contemporaines à Marseille, avec le soutien studiolab de la Ménagerie de verre (Paris), l’IMMS (Marseille), le GTP (Aix-en-Provence), l’Institut Français de Casablanca (Maroc) dans le cadre de son programme de résidences artistiques et culturelles.
Co-production : Compagnie à Table, Espace des Arts, Chalon-sur-Saône.
Production : Théâtre du Jeu de Paume-Aix-en-Provence

Revue de presse

C’est une comédie musicale, dansée et chantée extrêmement bien, autour de l'énigme de la femme de Barbe bleue. Pourquoi donc a-t-elle choisi d'attendre, terrorisée, le retour de son mari quand elle a découvert dans la pièce qui lui était interdite les anciennes épouses assassinées ? Et plus largement, pourquoi se laisse-t-on terroriser et comment en sort-on ? On le comprend, le spectacle est d'actualité, et il n'a pourtant rien de théorique.
C'est une pièce qui s'adresse aux enfants, actuels ou anciens.

Libération

A. Diatkine

2016-07-22

Optant pour nous faire découvrir les rouages du théâtre, Clara Le Picard maîtrise l'art et la manière de créer une proximité avec le public et les enfants. En jonglant de la fiction du spectacle à la "réalité", elle crée un théâtre dans le théâtre, attachant.

La Provence

2016-07-21

Un spectacle frais, inventif, qui échappe à toute convention de genre. Et qui offre une mise en scène superbe là où tout semble improvisé. Quant à savoir s’il est « jeune public » difficile à dire, tant les niveaux de lecture sont nombreux. Les adultes, en tout cas, devaient aussi avoir une âme d’enfant.

Vaucluse matin

2016-07-21

L’histoire est géniale : il s’agit de raconter en danse (avec l’aide de Daniel Larrieu en « conseil gestuel »), en musique et en paroles le quart d’heure pendant lequel Madame Barbe Bleue va chercher à échapper à son sort. Elle rassemble Emmanuel Borghi au piano, Maud Pizon à la danse et Guilhem JeanJean à la régie.
S’en suit une idée géniale que la metteuse en scène déroule avec brio : il s’agit de créer le spectacle en live. L’occasion rêvée d’offrir aux mômes une leçon de création mais aussi une plongée fine dans l’histoire de la danse : on apprendra qu’Isadora Ducan dansait pieds nus. Que l’invention de la danse théâtre est signée Pina Bausch…

Toutelaculture.com

Amélie Blaustein Niddam

2016-07-20